Vous êtes un vampire qui se réveille en pleine apocalypse de zombies.
Oui, oui, un suceur de sang dans un monde de morts-vivants.
Il vous faut vous nourrir le plus rapidement possible de sang humain, sans quoi vous risquez de vous dessécher comme un vieux raisin et de disparaitre parmi une marée de morts-vivants.
Pour ce faire, vous devez suivre la trace d’humains qui ont quitté la ville grâce à vos instincts et vos habilités de rapace de la nuit.
(align: "=><=")[[[Débuter.->Debuter]]]
L'obscurité vous enveloppe.
Une riche odeur de rouille réveille vos papilles, les fait saliver.
Une minuscule goûte rouge se glisse entre vos lèves, un grognement s'en élève en retour.
Vous avez à peine le temps de sentir votre peau craquer que vous émergez à la surface.
Le bruit de votre souffle glacé remplit vos oreilles.
Vous avez soif.
[["..."->proie facile]]
La scène devant vous vous ravit.
Échoué contre le sol terne et poussiéreux du centre d’achats, un cerf sanguinolent tente de se défaire de la poigne d’un homme qui vous tourne le dos.
Celui-ci s’affaire à mordre la bête à pleine dent, à déchiqueter la chair chaude de son cou, ignorant les cris plaintifs.
L’odeur du sang assaillit vos narines.
Vous avez très soif.
[[(Vous vous jetez sur l'animal.)->attaque1]]
[[(Vous attaquez l'homme.)->attaque2]]
[[(Vous regardez la scène.)->sortie manquée]]
Votre soif est trop grande, vos sens, confus.
Vous perdez la tête.
Rapidement, vous vous jetez contre le flan de l’animal, déchirant avec vos canines acérées la fourrure et la peau. Vous avez à peine le temps de vous délecter du sang brûlant que vous sentez quelque chose contre votre épaule.
L’homme, le visage complètement putride et maculé de sang, s’attaque à vous. Ses borborygmes sont incompréhensibles, ses dents claquent furieusement...
et il tente de vous mordre.
[[<i>… hein?</i>->hein]]
Votre soif est intense, au point que vous oubliez même d’être furtif.
Vous agrippez l’homme par les épaules et vous plongez vos incisives dans son cou.
L’homme grogne. On n’entend aucun cri.
La peau est trop molle. On dirait un feuilleté détrempé.
Le sang est acre. On croirait de la mélasse qui goûte la mort aux rats.
Contre toute attente, vous relâchez l’homme.
Il sent la pourriture.
La mort.
<i>...un mort-vivant.</i>
Furieux, vous lui cassez la nuque.
Vous vous résignez. Vous vous abreuvez du sang de l'animal qui semble vous céder son dernier souffle.
[["scrunch, scrunch, slurp..."->et maintenant]]
(set: $entrée to false)
(set: $sortie to false)
Votre soif vous tiraille les entrailles au point que c’en est douloureux.
Mais, votre instinct de préservation parait plus alerte encore.
Bien que l’odeur du plasma soit ensorcelante, quelque chose cloche.
Vous examinez le cerf. Il souffre, rien d’anormal dans cette situation.
N’importe qui avec la trachée déchiquetée agirait de la sorte.
Votre regard s’attarde sur l’homme. Il mâchouille avec voracité.
Que des grommèlements et des sapements.
Il dégage quelque chose d’étrange.
Quelque chose d’animal.
Quelque chose de fou.
Quelque chose de mort.
Quelque chose de moins qu’humain.
Perplexe, vous vous avancez. Vous pilez alors sur du verre qui se casse sous votre poids.
Ahuri, l’homme se tourne vers vous et pousse un grondement en montrant ses dents pourries. Ses yeux infectés sont fixés sur vous.
Il se jette sur vous.
[["Whoa!"->hein]]
(unless: $entrée is true or $sortie is true)[(display:"premierefois")]
(if: $entrée is true and $sortie is false)[(display:"apresentree")]
(if:$sortie is true and $entrée is false)[(display:"apresderriere")]
(if: $entrée is true and $sortie is true)[
(display:"surrounded")]
(set: $fuck to false)
(set: $entrée to true)
<i>Fuck.</i>
Vous vous dirigez vers les portes automatiques du magasin. Elles semblent avoir été défoncées plus d’une fois.
Les barricades maisons tiennent à peine.
Des étagères renversées, des bancs pêle-mêle.
Vous voyez plusieurs douzaines de visages verdâtres grogner, des mains et des bouts de bras tambouriner les vitrines.
Ça sent la putréfaction.
Et le cul-de-sac.
"... shit."
[[(Vous retournez sur vos pas.)->et maintenant]]
(if: $ruelle is 1)[(goto:"derniere chance")]
(set: $sortie to true)
Vous trouvez la porte derrière, celle par laquelle les marchandises devaient arriver. Avant.
Avant que la merdre frappe le ventilo, comme qui dirait.
Vous avez l'impression que quelqu'un a tenté de se barricader à l'intérieur du magasin. Des étagères de métal et des boîtes sont amassées, pêlemêle devant l'issue à moitié fermée.
Par contre, avec cette flaque écarlate qui tache le sol, fort est à parier que l'homme en question est en mauvais état.
S'il a survécu.
Vous entendez de faibles grognements derrière la porte métallique, des pas trainants. Avec votre ouïe surhumaine, vous devinez qu'il y a moins d'une douzaine de cadavres qui vous attend.
Vous pourriez pousser la porte et vous faufiler entre les corps morts, s'ils ne sont pas trop nombreux. Défoncer leur crâne s'ils s'approchent trop.
[[(Vous décidez d'emboutir la porte.)->pagaille]]
[[(Doucement, vous vous glissez dans l'embrasure de la porte.)->ruelle]]
[[(Vous retournez sur vos pas en soupirant.)->et maintenant]]
(unless: $fuck is true)[
Vous apercevez ce qui doit être une cage d’escalier.
Vous décidez d’y pénétrer.
Aucun sous-sol, vous montez les marches.
Elles vous mènent directement à ce qui doit être le toit.
Il fait encore nuit pour l'instant. Vous le savez, votre corps vampirique vous le confirme. Alors vous poussez la porte sans crainte.
Vous marchez sur le toit. Le petit gravier s’accroche à vos pieds. De petites dents dans votre peau encore aride et desséchée.
Vous contemplez la nuit qui vous semble magnifique et terrifiante à la fois. Il fait étonnement sombre.
Les lumières de la ville sont éteintes pour de bon.
Les bruits nocturnes que vous connaissiez si bien ne sont plus.
Vous n’entendez que les râles des morts-vivants.
Et la respiration lente d’une personne.
[["... à l'aide."->rencontre Carl]]
]
(if: $fuck is true)[
Vous apercevez ce qui doit être une cage d’escalier.
Vous vous précipitez vers celle-ci, vous y pénétrez.
Vous entendez les grognements des bêtes décomposées qui remplissent le magasin grande surface.
Vous montez les marches quatre à quatre.
Elles vous mènent directement à ce qui doit être le toit.
Vous ouvrez la porte et la refermez vivement. Vous vous saisissez de la poignée et, d'un geste vif, la cassez.
Si votre coeur n'était pas mort dans votre poitrine, vous le sentiriez battre à la chamade.
Mais, que le silence.
Puis, vous réalisez que vous n'êtes pas seul sur le toit.
Vous reconnaissez une odeur humaine. Vivante.
[["... à l'aide."->rencontre Carl]]
]
Votre instinct de survie rugit.
Vous aussi.
D’un geste vif que l’œil humain aurait de la difficulté à suivre, vous vous saisissez de la tête du bourru qui vous attaque.
Vos mains semblent s’enfoncer dans une boue visqueuse.
Avec un peu trop de plaisir, vous pressez.
Ses yeux fétides font « pop! ».
Du sang noir gicle.
Le corps s’écroule comme une tonne de brique.
Votre instinct vous ramène à la bête. À son sang.
Vous vous abreuvez enfin.
[["scrunch, scrunch, slurp..."->et maintenant]]
(set: $entrée to false)
(set: $sortie to false)
Vous apercevez un jeune homme assis par terre, une jambe retenue contre son corps.
Il est couvert de sang. Le sien et celui des carcasses selon votre odorat.
« Oh! mon Dieu, merci, merci, merci… » marmonne-t-il, sa voix saisie par un sanglot.
Il est petit, maigrichon et …roux.
Mais il n’en est pas moins un être humain en vie.
Rempli de sang.
Vous vous approchez, la salive à la bouche.
Puis vous sentez une autre odeur venir de lui. Un parfum avarié.
« Aide-moi, s’te plait! J’t’en supplie! J’suis pris ici depuis hier. Les zombies, 'y m’ont encerclé et y’a pas moyen de sortir d’ici avec ma jambe toute décriss… ah, seigneur… »
Votre ventre se met à gronder… ou bien est-ce vous? Vous n’êtes plus sûr. Vos canines vous démangent.
Il parle et il parle.
« J’suis avec un groupe, on est plusieurs. On a même un camp. »
Un moulin à paroles.
« ‘Y doivent me chercher… Si tu m’aides, tu pourrais venir avec nous autres. J’suis sûr que ça serait correct avec les autres. J’t’l jure.»
Vous le fixez.
"Ah, come on, aide-moé..." pleurniche-t-il.
[["Fuck off."->refuser Carl]]
[["..."->ignorer Carl]]
[[(Vous soupirez.) "Ok, ok..."->accepter Carl]]
(set: $carl to false) (set:$soif to false)
Le jeune homme vous regarde, complètement abasourdi. La gueule encore ouverte.
Vous lui montrez vos incisives dans un sourire narquois.
Votre instinct de tueur, de monstre, de sanguinaire fait en sorte que vous vous jetez sur le garçon roux. Il peut à peine se défendre, tremblant, confus.
Vous mordez à pleine dent dans son joli petit cou malpropre. Le sang se déverse dans votre bouche comme une fontaine de jouvence.
Vous sentez vos forces vous revenir pleinement. Votre peau se gonfle, fini le cuir de reptile. Vos muscles reprennent de la vigueur, bye-bye les ligaments de grand-mère.
Puis, vos papilles vous présentent avec un nouveau goût.
Une sorte d’amertume.
Quelque chose de rance.
Pourri.
Vexé, vous abandonnez le corps inerte.
Il était comme les autres, enfin presque.
Presque mort, presque vivant.
Vous crachez sur la dépouille.
Puis, vous apercevez ses bottes. Jolies. En cuir noir. Votre grandeur.
[[(Vous prenez ses bottes et les enfilez.)->bottes]]
[[(Vous lui laissez ses bottes.)->nobottes]]
(set:$crying to true)(set:$soif to true)
Vous dévisagez le garçon.
Vous sentez votre visage se déformer, devenir une sorte de pincement hautain.
Vous vous détournez de l'humain. Il sent la mort. Il est infecté.
Et vous ne mangez pas de ce pain-là.
Le jeune homme continue de bégayer.
"... mais..."
Vous lui lancez un regard cruel accompagné d'un grognement.
Surpris, les larmes lui montent aux yeux. Il vous fixe, apeuré.
Par vous et par la mort qui le guette.
[[(Vous vous approchez du bord du toit.)->jump]]
(set:$soif to true)
Vous vous approchez du jeune homme.
Vous faites preuve de compassion...
En fait, pas vraiment.
Ce n'est pas trop votre genre.
C'est plutôt votre pragmatisme qui refait surface et qui vous retient de lui sauter à la jugulaire.
Vous avez besoin de sang, certes. Mais ce sera le cas la nuit prochaine aussi. Et l'autre qui suit.
Et le petit a dit faire partie d'un groupe.
Un groupe. Des personnes. Plusieurs sacs de sang.
Vous décidez de bien jouer vos cartes.
"Merci, merci, merci!" marmonne le garçon.
"C'est quoi ton nom?"
"Moi, j'm'appelle Carl."
<i>Ark... un morveux qui s'appelle Carl.
Ça y est, je suis dans Walking Dead...</i>
"Et toi?"
[["..."]]
(set:$carte to true)
En retirant les bottes de cuir, un bout de papier chiffonné tombe de l'une d'elles.
Bien que la curiosité soit un vilain défaut, vous n'êtes pas en manque de ceux-ci. Après tout, vous êtes un monstre.
Alors, vous saisissez le papier et le dépliez.
Il s'agit d'un plan. Quelque chose de très simpliste. Une carte du quartier avec des indications. Fait main.
(align: "=><=")[<b>Point de retour : École primaire Saint-Sylvestre
ramène tes fesses avant vendredi 4h
sinon on part sans toi!!!</b>]
[["Merci petit jeune homme roux."->jump]]
(set: $carte to false)
Vous contemplez les bottes. Tachées de sang.
Peut-être est-ce les remords ou une sorte de pitié qui vous habite, mais vous les laisser au garçon roux.
Vous vous demandez si vous n'êtes pas en train de devenir... <i>soft?</i>
Vous avez un frisson d'horreur.
Votre regard se pose sur le visage pâle plein de grains de rousseur. Puis à nouveau sur ses bottes.
[[(Vous regardez à droite, puis à gauche. Vous prenez les bottes.)->bottes]]
[["..." (Vous laissez la dépouille là.)->jump]]
(if:$carl is true)[(display:"carl")]
(if:$carte is true)[(display:"map")]
(if:$crying is true)[(display:"cry me a river")]
(if: $course is true)[(display:"course")]
Le temps commence à presser.
Vous regardez les immeubles. Les toits au même niveau pour la plupart.
Vous pourriez faire un vrai <i>Spiderman</i> de vous-mêmes. Sauter. Se promener de toit en toit.
Après tout, avec vos pouvoirs vampiriques, ce n'est pas sorcier.
Vous déposez vos pieds sur le bord du bitumage.
Vous vous préparez à faire un bond, le grand saut.
[["Geronimo!"]]
(set: $ruelle to it +1)
(unless: $droite is true)[
Grâce à votre corps svelte (et surtout amaigri par le jeun imposé par votre long sommeil), vous vous faufilez par la porte aussi discrètement que possible.
Il y a quelques cadavres autour de vous, rien de bien alarmant puisqu'ils ne vous ont pas encore remarqué.
La minuscule ruelle donne sur un mur de brique immense.
Vous pourriez le grimper. Si vous étiez <i>Spiderman</i>.
Il y a deux directions possibles si vous décidez de vous y engouffrer.
[[(Vous prenez à gauche.)]]
[[(Vous prenez à droite.)]]
[[(Vous êtes un gros <i>chicken</i>. Vous rentrez dans le centre d'achats.)->porte derrière]] ]
(if: $droite is true)[
Vous vous retrouvez devant la porte des marchandises.
Les mangeurs de cerveau commencent à s'agiter. Ils vous ont aperçu et semblent se diriger vers vous. Leurs pas sont plus sûrs, plus rapides.
... ils sont beaucoup plus nombreux qu'au moment où vous êtes sorti.
[[(Vous prenez à gauche.)]]
[[(<i>Pok, pok, pok.</i> Le gros <i>chicken</i> que vous êtes rentre dans le centre d'achats.)->derniere chance]]
]
Wow.
Vous êtes un vrai champion.
Vous avez défoncé la porte.
Les pentures ont cédé.
La porte est tombée à la renverse, écrasant trois zombies qui trainaient par-là.
Tout le boucan que vous venez de produire semble avoir sorti de leur torpeur les charognes. Elles vous fixent, grognant, claquant des dents.
Puis, comme un raz-de-marée, les corps se dirigent vers vous.
"...criss."
Vous vous rendez compte que la ruelle donne sur un cul-de-sac.
Une benne à ordures gît sur son côté, éventrée.
[[(Vous courez.)->course et saut]]
Vous vous précipitez dans la ruelle.
Vous évitez tant bien que mal les corps décharnés qui se lancent vers vous. Vous slalomez entre les bras squelettiques.
Ils sont définitivement plus nombreux que ce que vous aviez estimé. Vos sens ne sont pas encore à leur pleine puissance.
Vous vous dites que votre ouïe doit être émoussée.
Les grommellements plaintifs laissent place à des gueulements assourdissants.
Un raz-de-marée de corps putréfiés se forme derrière vous.
"Shit!"
Vous vous rendez compte que la ruelle donne sur un cul-de-sac.
Une benne à ordures gît sur son côté, éventrée.
Vous vous élancez.
[["Fuck, fuck, fuck!"->course et saut]]
(set: $droite to true)
Vous avez un petit moment de contemplation devant votre grâce féline qui vous permet d'éviter les macchabées et leurs regards vides.
Par contre, vous désenchantez rapidement.
Vous vous retrouvez devant une barricade.
Une barricade, que dites-vous, une montagne de corps morts, de résidus de bétons, de tiges de métal courbées...
un gros bordel, quoi.
Il serait possible de sauter... <i>not.</i>
[[(Vous évitez à nouveau les morts-vivants qui se dirigent vers vous et rebroussez chemin.)->ruelle]]
(set: $fuck to true)
La porte derrière est femée, vous entendez tambouriner.
Vous qui pensiez être si discret avec tous vos va-et-vient absurdes.
C'est évident que vous êtes aboulique.
Ou tout simplement un gros idiot inconscient. Un sans dessein, quoi.
Les meuglements des cadavres se font plus forts.
Ils essaient de défoncer la porte, les salauds.
Et ils y arrivent.
La porte commence à céder, vous voyez des bouts de doigts désagrégés se faufiler dans l'embrasure comme de petits asticots dans une plaie.
<i>Fuck...</i>
Qu'est-ce que vous faites! Foutez le camp!
[[(Vous montez sur le toit.)->toit]]
(set: $course to true) (set:$soif to true)
D'un bond, vous sautez sur la benne à ordures.
Le métal émet un couinement souffreteux.
Les macchabées s'amassent autour de vous, les mains ou ce qui en reste brandies.
Vous vous acculez au mur de béton derrière vous.
L'immeuble est petit, à peine un étage. Vous pouvez presque voir le toit de gravier de votre perchoir.
[[(Vous décidez de devenir <i>Spiderman</i>)->jump]]
Avec une grâce que vous ne vous connaissiez pas, vous atterrissez sur le gravier de la toiture voisine.
(if:$carl is true)[(display:"charge")]
Puis, vos sens vous interpellent.
La nuit prendra bientôt fin. Très bientôt.
Il vous faut trouver un lieu pour vous cacher, et vite.
(if:$carte is true)[Le plus près des survivants sera le mieux.
]
Vous regardez les alentours et vous vous dirigez vers un second toit.
[[(Vous sautez.)->finale]]
(put: (prompt: "C'est quoi ton nom?") into $name)
Vous soupirez.
"Mon nom c'est $name."
"Oh, merci, $name! Tu me sauves la vie." pleurniche le jeune homme.
Vous regrettez déjà un peu de ne pas l'avoir tué dès le début.
Mais, sans lui, pas de sang. Ni maintenant ni plus tard.
Vous regardez les alentours. Bon et maintenant...?
Des bruits semblent provenir de la cage d'escaliers qui donne sur le toit.
Des morts-vivants.
Carl se fige et commence à balbutier.
"Oh mon Dieu, qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on fait... $name, qu'est-ce qu'on fait?"
La voix enrouée du garçon vous irrite au point que vous avez l'impression que votre peau est parsemée de petits dards.
[["Ta gueule! Je réfléchis."->plan]]
[["..."->plan]]
[[(Vous imitez la voix craintive de Carl.)"Qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on fait..."->plan2]]
(set: $carl to true)
Vous entendez encore les pleurnichements de Carl.
Mais au moins, il ne se fait plus aller la gueule.
Maintenant, il faut vous sortir de ce merdier. Mais comment?
Vous entendez les reniflements tonitruants du petit humain.
<i>Allez, criss de cerveau! Trouve une solution!</i>
La porte commence à craquer.
Les cadavres ambulants seront là d'une seconde à l'autre.
"... on va mourir, $name..."
Vous vous tournez vers Carl.
[["J'ai une idée. Viens ici!"->jump]]
Carl vous regarde, définitivement bouleversé.
Vous continuez sur votre lancée.
"Qu'est-ce qu'on fait! Qu'est-ce qu'on fait?! C'est simple, si tu continues à brailler, je vais te laisser comme pâté pour les zombies!"
Vous voyez les lèvres du garçon trembler.
Puis, sa voix se fait entendre.
"Tu ferais pas ça, $name, hein?"
[["Tu veux parier?->ciao]]
[["Si tu la fermes pas, oui, je vais le faire!"->plan]]
[["... je devrais."->ciao]]
(set: $crying to true)
Et...
Les sanglots éclatent.
Carl, en larme, vous regarde alors que vous vous dirigez vers la limite de la toiture.
"Me laisse pas seul..." criaille le garçon. "J'veux pas mourir... s'il-te-plait, $name..."
Vous le regardez. Petit humain pitoyable.
Les grondements des macchabées prennent de l'amplitude.
Ils sont tout proches.
Vous vous dites que vous avez une bien mauvaise main aujourd'hui.
Vous entendez marteler à la porte.
Ça y est. C'est maintenant ou jamais.
[["Tu vas mourir pareil, j'imagine?"->jump]]
[["..."->jump]]
Un groupe de survivants.
Des poches de sang.
Vous avez maintenant un moyen de savoir leur emplacement.
Vous pourriez les tuer cette nuit. Vous gorger de leur sang. Mais, étonnement, vous vous sentez raisonnable.
Sans compter que c'est la fin du monde.
Fort est à parier que les vies humaines sont de plus en plus rares.
En plus de la concurrence que vous font les sans-cerveaux.
<i>Ouf!</i>
Vaut mieux garder le garde-manger à l'oeil.
Vous n'auriez qu'à suivre le groupe.
Vous pourriez même essayer de vous y joindre.
Faire un peu de <i>role-play</i>.
La simple idée vous met le sourire aux lèvres.
Mais...
Vous entendez le jeune homme sangloter. À travers sa bave et ses hoquets, il tente de vous interpeller.
<i>Tant pis...</i>
Vous laissez là le petit sachet de sang qui aurait pu être plutôt intéressant.
Mais, c'est de la viande avariée.
Et il pleure comme une Madeleine. Vous savez très bien que vous ne seriez pas capable de le supporter.
Vous lui lancez un regard. Puis vous vous tournez vers le bord de la toiture.
Carl, hagard, vous écoute et se lève.
D'un geste rapide, vous le prenez sur votre épaule.
C'est un poids plume, rien de bien difficile à trainer malgré votre anémie.
Les zombies se font plus bruyants, plus pressants.
"Ouf!"
Vous laissez un petit soupir tomber.
Un peu plus et ces petits zombies se délectaient de votre chair froide et morte.
Vous vous rendez compte que l'apocalypse sera aussi chiante pour vous que pour tous les sacs de sang qui y ont survécu.
Parlant de sang. Il faut vraiment que vous en trouviez.
Et vite.
Votre peau, encore toute fripée, vous parait si sèche.
Pas autant que votre gosier, mais presque.
Sans compter que la lune est bien basse.
À peine repu, vous contemplez les alentours.
Un magasin grande surface, décimé. En ruine.
Pas l’ombre d’un humain.
Seulement l’odeur lancinante d'un homme.
De la sueur, du sang et un tout petit peu de savon.
Et l'odeur des cadavres...
... qui sont revenus à la vie?
... une apocalypse?
Vous tentez de rappeler des images de votre mémoire, mais en vain.
Vous inspectez vos vêtements. Veste de cuir criblée de trous. Jeans crasseux. Pieds complètements nus.
Votre estomac vous rappelle à l’ordre.
La soif est loin d’être comblée.
Il faut des humains.
Mais où?
Trois avenues vous sont offertes.
[[(Vous sortez par la porte principale.)->porte principale]]
[[(Vous sortez par la porte des marchandises, derrière.)->porte derrière]]
[[(Vous montez sur le toit.)->toit]]
<i>Merde...</i>
Une apocalypse de zombies. Une vraie de vraie. Genre <i>Walking Dead</i>... sans Coral, bien sûr. Ou tout autre personnage aussi désagréable.
<i>Merci mon Dieu.</i>
Il vaut mieux ne pas gaspiller le précieux sang dans votre corps pour éclater ces carcasses et passer ailleurs.
Deux avenues vous sont offertes.
[[(Vous sortez par la porte des marchandises, derrière.)->porte derrière]]
[[(Vous montez sur le toit.)->toit]]
<i>...hm.</i>
Vous avez l'impression d'être raisonnable. Peut-être trop raisonnable, même.
Mais d'un autre côté, pas question de gaspiller le précieux plasma que contient votre joli petit corps.
Surtout si ce n'est que pour faire éclater des têtes pourries.
Esquiver les carcasses, c'est beaucoup plus sage.
<i> Moi, sage...?</i>
Vous n'auriez pas cru vous dire ça un jour. Vous riez un peu.
Vous décidez de passer ailleurs.
Deux avenues vous sont offertes.
[[(Vous sortez par la porte principale.)->porte principale]]
[[(Vous montez sur le toit.)->toit]]
<i> ... câlice.</i>
Il vous parait clair et net que le magasin grande surface est encerclé par les zombies.
Vous sentez le peu de sang dans votre corps bouillir. Ce même sang précieux que vous devez éviter de gaspiller, sans quoi vous risquez de redevenir une magnifique momie.
Vous êtes aculé au pied du mur.
Ou presque...
Vous soupirez.
Deux avenues vous sont offertes.
[[(Vous retenter votre chance à l'arrière.)->derniere chance]]
[[(Vous montez sur le toit.)->toit]]
Vous entendez les gémissements plaintifs de Carl, sur votre épaule. Vous lui avez donné des sueurs froides.
Vous riez.
<i>Ah, ces humains!</i>
"Accroche-toi, on part en voyage!"
Le jeune homme roux, sur le point de s'évanouir, n'émet qu'un petit "non, s'il-te-plait" faible.
Vous souriez encore plus.
Ça vous fait tellement de bien de maltraiter un humain...
Vous continuez à faire l'arraignée sauteuse pendant un moment.
Vous reconnaissez le toit de la bibliothèque municipale.
Vous vous dites que durant une apocalypse, il est fort probable que cet immeuble ait été épargné.
<i>Après tout, plus personne ne va dans les bibliothèques. Oups, "n'allait" serait plus juste...</i>
(if:$carte is true)[(display:"mapmapmap")]
(if:$carl is true)[(Display:"compagnon")]
Vous trouvez la trappe qui semble mener à l'intérieur de l'édifice. D'une seule main, vous l'ouvrez comme on ouvre une cannette de boisson gazeuse.
Vous vous glissez dans la pénombre et refermez derrière vous.
[[(Vous laissez tomber un petit soupir satisfait.)->fin]]
Vous lancez un regard à la bête inerte sur votre épaule.
Carl est bouillant, en sueur et surtout inconscient depuis votre balade de toit en toit.
Vous le replacez d'un petit coup d'épaule.
Il sent de plus en plus la mort.
Ce sera bientôt son état.
Vous vous ressaisissez.
Vous atterrissez sur une table de travail poussiéreuse.
(if:$carl is true)[Le corps de Carl vous échappe. Il tombe par terre et se contente de grogner.]
Il semble que vous soyez dans une sorte de pièce noire.
Avec votre vision nocturne, vous voyez qu'il s'agit d'un bureau rempli d'archive.
L'endroit est parfait pour passer votre première nuit d'apocalypse.
(if:$soif is true and $carl is true)[(display:"isolation")]
(if:$soif is true)[(display:"hunger")]
Vous trouvez un vieux fauteuil et vous y installez.
Votre corps vous parait asséché et drainé de toutes ces acrobaties.
Vous fermez vos yeux.
<i>Faites que demain soit moins chiant.</i>
Soudainement, vous sentez votre estomac gargouiller.
Il émet un de ces grognements qu'on entendrait que dans les bandes dessinées.
Vous avez atrocement faim.
Mais rien sous la main...
(if:$carl is true)[qui en vaille véritablement la peine.]
Vous lancez un regard à Carl. Toujours immobile.
"Hmm."
Vous apercevez un petit local adjacent, une sorte de boudoir vitrée, rempli de paperasse.
Vous prenez le petit roux dans vos bras et vous l'amenez dans le racoin.
Ce n'est pas vrai que vous allez dormir à côté d'un humain qui peut devenir un zombie d'un moment à l'autre.
Allo! C'est de votre survie qu'il est question.
Puis, soudain, vous vous rappelez du bout de papier décrépi qui servait de carte au petit humain roux.
La bibliothèque semble être à un ou deux pâtés de maison de leur point de rencontre. Raison de plus pour s'y arrêter.
Ainsi, il vous sera plus facile de retrouver les sacs de viande humaine demain, quand le soleil sera couché.
Un petit sourire de victoire se dessine sur vos lèves, un instant.